vendredi 12 décembre 2008
Bonjour à vous qui passez par là
Quand je pense que vous êtes encore 32 (environ, c'est pris un jour au hasard, où les chiffres étaient particulièrement bons évidemment), ça me donne envie de poster plus souvent. Plus qu'une fois par mois disons...
Et quand je vois que j'ai encore des commentaires désagréables, et bien ça me fait tout drôle, je suis ravie ravie. Tout cela me manquait figurez-vous !
Et quand je vois que j'ai encore des commentaires désagréables, et bien ça me fait tout drôle, je suis ravie ravie. Tout cela me manquait figurez-vous !
mardi 9 décembre 2008
Et maintenant...?
Ca y est, je suis une étudiante en thèse. C'est enfin officiel. Pour la modique somme de 346.57 euros, j'ai droit à une carte d'étudiante où il est écrit "Doct Lettres Modernes", c'est cher payé pour une inscription minuscule et abrégée.
samedi 6 décembre 2008
Etude sociologique (2)
Au lycée, pendant que je surveille, je suis bien placée pour observer les adolescents. [Bien placée aussi pour les entendre, bien malgré moi, mais leurs dialogues sont beaucoup trop édifiants pour être reproduits ici sur ce blog.]
Hier, j'ai donc observé deux adolescentes se dire "au revoir". Je pèse mes mots. Dans les bras l'une de l'autre, des câlins en veux-tu en voilà, des bisous sur les joues, et que ça dure au moins dix minutes. J'ai cru que ces effusions n'en finiraient pas et j'étais un peu gênée d'assister à cette scène pour le moins intime. Sans parler d'autres qui se tiennent la main, ou d'autres encore qui se disent "mon amour". On aura tout vu.
Pourtant, je crois pouvoir affirmer qu'elles ne sont pas en couple, franchement hétérosexuelles et que si on leur demandait, elles diraient qu'elles sont meilleures amies.
Je n'en finis pas de ne plus m'y retrouver dans les moeurs des hétérosexuelles, de tous âges, et de toutes conditions...
Hier, j'ai donc observé deux adolescentes se dire "au revoir". Je pèse mes mots. Dans les bras l'une de l'autre, des câlins en veux-tu en voilà, des bisous sur les joues, et que ça dure au moins dix minutes. J'ai cru que ces effusions n'en finiraient pas et j'étais un peu gênée d'assister à cette scène pour le moins intime. Sans parler d'autres qui se tiennent la main, ou d'autres encore qui se disent "mon amour". On aura tout vu.
Pourtant, je crois pouvoir affirmer qu'elles ne sont pas en couple, franchement hétérosexuelles et que si on leur demandait, elles diraient qu'elles sont meilleures amies.
Je n'en finis pas de ne plus m'y retrouver dans les moeurs des hétérosexuelles, de tous âges, et de toutes conditions...
dimanche 16 novembre 2008
Etude sociologique
Depuis que j'ai dit à ma nouvelle collègue que j'étais lesbienne* - un grand moment :
- Tu as un amoureux ?
- Non, une amoureuse...
- Ah bon, j'aurais jamais dit.
[texto] - elle est plus proche de moi. Dans tous les sens du terme. Quand nous sommes assises et que nous parlons, elle me met la main sur la cuisse, elle veut toujours venir faire le tour du lycée avec moi me parle toujours en mettant son visage très près du mien... Je me demande si c'est une coïncidence ou pas. J'ai toujours pensé, moi qui n'ai fréquenté quasiment que des filles homosexuelles depuis des années, qu'une hétérosexuelle, en présence d'une lesbienne, aurait plutôt tendance à affirmer et afficher son mode de sexualité, en contradition avec le mien. Du coup, je suis un poil déroutée. Non pas que cette proximité me gêne, mais quand même, elle m'intrigue...
* Cette année, je fais mes coming out au compte goutte, parce qu'avec plein de nouveaux collègues, c'est compliqué, parfois très subtilement, d'autres fois pas. Du coup, je ne sais plus qui a compris et quoi.
- Tu as un amoureux ?
- Non, une amoureuse...
- Ah bon, j'aurais jamais dit.
[texto] - elle est plus proche de moi. Dans tous les sens du terme. Quand nous sommes assises et que nous parlons, elle me met la main sur la cuisse, elle veut toujours venir faire le tour du lycée avec moi me parle toujours en mettant son visage très près du mien... Je me demande si c'est une coïncidence ou pas. J'ai toujours pensé, moi qui n'ai fréquenté quasiment que des filles homosexuelles depuis des années, qu'une hétérosexuelle, en présence d'une lesbienne, aurait plutôt tendance à affirmer et afficher son mode de sexualité, en contradition avec le mien. Du coup, je suis un poil déroutée. Non pas que cette proximité me gêne, mais quand même, elle m'intrigue...
* Cette année, je fais mes coming out au compte goutte, parce qu'avec plein de nouveaux collègues, c'est compliqué, parfois très subtilement, d'autres fois pas. Du coup, je ne sais plus qui a compris et quoi.
jeudi 6 novembre 2008
Je viens de peser le Journal intégral de Virginia Woolf. Il fait 1 kilo et 400 grammes.
Ce qui n'est pas pratique pour le lire :
- dans le métro
- dans le train
- dans mon bain
- dans tout autre endroit que chez moi finalement, bien appuyé sur mes jambes.
Or, ces lieux susmentionnés représentent quand même pour moi disons 70% des endroits où j'ai l'habitude de lire en général.
C'est tout de même problématique un livre aussi peu ergonomique...
Ce qui n'est pas pratique pour le lire :
- dans le métro
- dans le train
- dans mon bain
- dans tout autre endroit que chez moi finalement, bien appuyé sur mes jambes.
Or, ces lieux susmentionnés représentent quand même pour moi disons 70% des endroits où j'ai l'habitude de lire en général.
C'est tout de même problématique un livre aussi peu ergonomique...
jeudi 23 octobre 2008
Qu’est ce qu’on va faire de toi ?
Durant le mois que j’ai passé sur la chaîne d’inscription de la fac, j’ai noté une forte recrudescence d'étudiant(e)s s'inscrivant en lettre moderne, et non plus en lettreS moderneS, comme le voulait l’usage de mon temps.
D’accord, mais laquelle ?
D’accord, mais laquelle ?
mercredi 22 octobre 2008
Et pendant ce temps...
Je suis en pleine rédaction de mon projet de thèse puisque mon prof me presse pour que je dépose le sujet avant que quelqu'un d'autre ne me le pique. Du coup, je n'ai qu'une peur, c'est de me faire distancer et qu'un ignoble étudiant dépose MON sujet avant moi. Je passe donc mon temps sur le site du fichier central des thèses, même si je ne suis pas sûre de savoir utiliser cet outil correctement. Pour l'instant, rien n'apparaît pour mon auteur, mais si je m'écoutais, je vérifierais toutes les minutes...
Qui aurait cru que faire une thèse en lettres pouvait générer autant de suspens...
[En me relisant, je note une forte teneur en articles possessifs dans ce post. Mon projet, Mon prof, Mon sujet, Mon auteur... Je me demande si tout ça ne me monte pas un peu à la tête finalement...]
Qui aurait cru que faire une thèse en lettres pouvait générer autant de suspens...
[En me relisant, je note une forte teneur en articles possessifs dans ce post. Mon projet, Mon prof, Mon sujet, Mon auteur... Je me demande si tout ça ne me monte pas un peu à la tête finalement...]
lundi 20 octobre 2008
Médecine douce
Jeudi dernier, je commence une mini cure de probiotiques+vitamines+minéraux. Je me dis que comme ça je serai parée pour affronter l'hiver qui ne va pas tarder. Je me gausse des élèves malades ("Quoi ? Vous êtes déjà malades ? Mais vous ne passerez pas l'année !").
Vendredi, je commence à me sentir "à moitié bien".
Je me traine tout le weekend.
Lundi, aujourd'hui donc, je vais travailler, pleine d'entrain à 6 heures du matin et cet après-midi, ça y est, je m'avoue vaincue. Je suis malade. J'espère que demain matin il n'y paraîtra plus car j'y crois encore. Mais oui.
Et pour me consoler, je me dis que si je ne faisais pas cette cure (7 euros la boîte), je serais sûrement encore plus mal...
Vendredi, je commence à me sentir "à moitié bien".
Je me traine tout le weekend.
Lundi, aujourd'hui donc, je vais travailler, pleine d'entrain à 6 heures du matin et cet après-midi, ça y est, je m'avoue vaincue. Je suis malade. J'espère que demain matin il n'y paraîtra plus car j'y crois encore. Mais oui.
Et pour me consoler, je me dis que si je ne faisais pas cette cure (7 euros la boîte), je serais sûrement encore plus mal...